Les forces turques peuvent entrer « à tout moment » dans la ville d’Afrine, bastion dans le nord-ouest de la Syrie d’une milice kurde soutenue par les États-Unis, a affirmé vendredi le président turc Recep Tayyip Erdogan.
« L’objectif, maintenant, c’est Afrine […] Désormais, le centre d’Afrine est dans une situation d’encerclement. Nous sommes face à la possibilité d’entrer à tout moment dans Afrine », ville tenue par les Unités de protection du peuple (YPG), a déclaré M.Erdogan lors d’un discours à Ankara.
Afrine, pas entièrement encerclé
Ces déclarations surviennent au lendemain de la capture par des soldats turcs et leurs supplétifs syriens de la ville stratégique de Jandairis, située à une vingtaine de km au sud-ouest d’Afrine.
En revanche, contrairement à ce qu’a déclaré vendredi M. Erdogan, le district central d’Afrine n’est pas entièrement encerclé : les forces d’Ankara progressent lentement vers Afrine depuis toutes les directions, sauf depuis le sud-est, aux mains des YPG.
L’offensive turque contre les YPG a commencé le 20 janvier et a été marquée par une progression lente et coûteuse en hommes. Selon l’état-major turc, 42 soldats turcs ont été tués.
Elle a aussi renforcé les tensions entre Ankara et Washington : si la Turquie considère les YPG comme un groupe « terroriste », les États-Unis soutiennent ces combattants kurdes qu’ils considèrent comme le meilleur rempart en Syrie contre le groupe État islamique (EI).
Une ville sous protection de Washington ciblée
Alors que les dirigeants turcs et américains ont tenté ces dernières semaines d’apaiser les tensions, M. Erdogan a de nouveau versé de l’huile sur le feu vendredi en affirmant que le prochain objectif d’Ankara était une ville à l’est d’Afrine où Washington a déployé des soldats.
« Nous sommes à Afrine aujourd’hui. Demain, nous irons à Minbej. Après-demain, nous passerons à l’est de l’Euphrate pour éliminer les terroristes jusqu’à la frontière irakienne », a lancé le président turc.
Les observateurs s’interrogent sur les perspectives d’un assaut sur Afrine, qui pourrait avoir des conséquences désastreuses pour les milliers de civils qui s’y trouvent encore.
Selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), l’offensive turque a déjà coûté la vie à près de 200 civils. L’armée turque nie en bloc et affirme prendre « toutes les précautions » pour éviter de toucher les populations.
Par ailleurs, un assaut contre Afrine serait ardu, de nombreux éléments YPG y étant retranchés. Les combattants kurdes ont d’ailleurs annoncé cette semaine le redéploiement de 1 700 des leurs dans la région d’Afrine.
« L’objectif, maintenant, c’est Afrine […] Désormais, le centre d’Afrine est dans une situation d’encerclement. Nous sommes face à la possibilité d’entrer à tout moment dans Afrine », ville tenue par les Unités de protection du peuple (YPG), a déclaré M.Erdogan lors d’un discours à Ankara.
Afrine, pas entièrement encerclé
Ces déclarations surviennent au lendemain de la capture par des soldats turcs et leurs supplétifs syriens de la ville stratégique de Jandairis, située à une vingtaine de km au sud-ouest d’Afrine.
En revanche, contrairement à ce qu’a déclaré vendredi M. Erdogan, le district central d’Afrine n’est pas entièrement encerclé : les forces d’Ankara progressent lentement vers Afrine depuis toutes les directions, sauf depuis le sud-est, aux mains des YPG.
L’offensive turque contre les YPG a commencé le 20 janvier et a été marquée par une progression lente et coûteuse en hommes. Selon l’état-major turc, 42 soldats turcs ont été tués.
Elle a aussi renforcé les tensions entre Ankara et Washington : si la Turquie considère les YPG comme un groupe « terroriste », les États-Unis soutiennent ces combattants kurdes qu’ils considèrent comme le meilleur rempart en Syrie contre le groupe État islamique (EI).
Une ville sous protection de Washington ciblée
Alors que les dirigeants turcs et américains ont tenté ces dernières semaines d’apaiser les tensions, M. Erdogan a de nouveau versé de l’huile sur le feu vendredi en affirmant que le prochain objectif d’Ankara était une ville à l’est d’Afrine où Washington a déployé des soldats.
« Nous sommes à Afrine aujourd’hui. Demain, nous irons à Minbej. Après-demain, nous passerons à l’est de l’Euphrate pour éliminer les terroristes jusqu’à la frontière irakienne », a lancé le président turc.
Les observateurs s’interrogent sur les perspectives d’un assaut sur Afrine, qui pourrait avoir des conséquences désastreuses pour les milliers de civils qui s’y trouvent encore.
Selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), l’offensive turque a déjà coûté la vie à près de 200 civils. L’armée turque nie en bloc et affirme prendre « toutes les précautions » pour éviter de toucher les populations.
Par ailleurs, un assaut contre Afrine serait ardu, de nombreux éléments YPG y étant retranchés. Les combattants kurdes ont d’ailleurs annoncé cette semaine le redéploiement de 1 700 des leurs dans la région d’Afrine.
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